Mathilde Noual (LIP, ÉNS Lyon)

Les réseaux d’automates que je considère sont constitués d’automates s’incitant les uns les autres à changer d’état. Dans ces réseaux, “mettre à jour” l’état d’un automate revient à lui imposer de se conformer aux influences qu’il reçoit alors de la part des (autres) automates du réseau. Et choisir un mode de mise à jour pour l’ensemble des automates d’un réseau permet donc de sélectionner certains événements, ou changements, parmi l’ensemble de ceux qui sont a priori possibles. Cela permet aussi d’organiser et d’ordonner les événements les uns par rapport aux autres de façon, par exemple, à imposer que des événements indépendants se produisent simultanément ou, du moins, de manière assez rapprochée pour qu’aucun autre événement ne puisse se produire entre temps. Dans cet exposé, je propose de s’intéresser à l’incidence de différents aspects du mode de mise à jour d’un réseau sur son comportement global, au regard de l’incidence de sa structure. Et je propose de le faire avec des automates à deux états de façon à capturer l’essence primaire de ce problème.